ANGEMME. Fleur imaginaire formée de six feuilles arrondies. Selon quelques auteurs, ce meuble était primitivement composé de pierreries (gemma) et de rubans noués et enroulés. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899

Tancarville (de) : De gueules, à l'écusson d'argent, accompagné de huit angennes d'or, mises en orle alias fascé d'or et d'azur, de six pièces. (Normandie)
|
|
ANGENNE. Fleur de convention, à cinq feuilles arrondies et peu différente de la quintefeuille.
d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
ANGENNE. Les auteurs ne sont pas d'accord sur la forme précise de cette fleur. Suivant les uns, elle a celle d'une rose à quatre feuilles ; suivant d'autres, celle d'une quintefeuille aux feuilles arrondies. En tout cas, ce n'est pas une fleur réelle, mais une rose d'atour ou d'ornement faite de rubans et de broderie. Si elle existe en armoiries, elle est de la dernière rareté. À vrai dire nous n'en connaissons aucun exemple car ce qu'on appelle quelquefois Angenne n'est autre chose qu'une quintefeuille, privée des pointes effilées qui terminent ses feuilles.
d'après l'Armorial général précédé d'un Dictionnaire des termes du blason
Joannes Baptista Rietstap — Gouda,
1884-1887
ANGEMNES. Ce sont des fleurs ou roses à quatre feuilles, non pas roses naturelles, mais roses d'atour ou d'ornement, faites de rubans, de broderies et de perles. Leur nom vient d'ingemma, ingemmare. On les a encore nommées aschesmes, d'azimare, coiffer, parce qu'elles servaient particulièrement à la coiffure. On dit encore en picard achesmé pour coiffé, et le roman du Chevalier du Cygne porte :
Quant ensi furent achemées.
d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
ANGEMME,
subst. fém., fleur idéale qui ne diffère
de la quintefeuille qu'en ce que celle-ci n'a que cinq feuilles,
et que l'autre en a six, et que celles de la première
sont arrondies et non pointues, comme celles de la seconde. Plusieurs
croyent que ce sont des roses d'ornement, faites de rubans,
de broderies ou de perles, et que ce mot vient de l'italien ingemmare,
parer de pierreries. On en trouve peu d'exemples.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
Traductions : |
|
|
|
|
|
angemme |
|
cinquefoglie |
|
cinquefoil |
|
vijfbladerige bloem |
|
Fünfblatt |
|
|
|
quinquefolio |
 |
|
|