CRANCELIN. Couronne formée de feuilles de rue, adoptée comme emblème principal par la maison de Saxe. Elle est posée en bande, mouvante de l'angle dextre pour aboutir à l'angle senestre du bas de l'écu.
Dans un manuscrit de la bibliothèque de la ville de Valenciennes (n° 450), Laurent Vital, vivant au xvie siècle, dit que « les jeunes filles d'Irlande mettent sur leurs testes un cransehelin de fleurs et de verdures ». d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
CRANCELIN. Ce meuble est une demi-couronne à fleurons, ornée de pierreries et placée en bande cintrée, allant de l'angle dextre du chef à l'angle senestre du bas de l'écu.
Voir les armes du royaume de Saxe. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 CRANCELIN, subst. masc., portion de couronne à fleurons, posée en bande et mouvante de l'angle dextre à l'angle
senestre.
L'origine en vient de ce que Bernard, comte d'Anhalt,
fut investi du duché de Saxe vers l'an 1156 ; il
portait, fascé d'or
et de sable, de huit pièces, et ajouta à ses armes le Crancelin de sinople, en mémoire de ce que l'empereur
Frédéric, surnommé Barberousse, lui mit
sur la tête un chapeau de rue, dont il était couronné lorsqu'il
lui donna cette investiture.
Le terme de Crancelin est dérivé de
l'allemand kranslin, qui
signifie une couronne de fleurs.
de Sagay, en Lorraine : d'azur,
au crancelin d'argent,
accosté d'une palme et d'une branche d'olivier
d'or, à la montagne de trois coupeaux du
second émail,
ombrée de sinople, mouvante de la pointe de l'écu.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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