CRÉNELÉ. Se dit d'une fasce, d'une bordure, d'une bande, etc., garnie de créneaux. On n'applique cette expression aux tours et aux châteaux, que lorsqu'ils ont plus de trois créneaux. d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
CRÉNELÉ. Se dit d'une fasce, d'une bande, et de toute autre pièce, ayant des créneaux à sa partie supérieure (le chef excepté, par sa position en haut de l'écu il ne peut être que bastillé). Les tours, châteaux et murailles qui sont représentés avec cette forme doivent être énoncés : Crénelé, en ayant soin d'exprimer le nombre des créneaux.
Voir les armes de La Lande. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 CRÉNELÉ, ÉE, adject.,
se dit d'un chef,
d'une
fasce, d'un chevron, d'une bande, qui ont des créneaux ou embrasures en leur partie supérieure, contre leur ordinaire.
Les tours et châteaux étant presque toujours Crénelés,
on ne l'exprime en blasonnant que lorsque dans leur profil ils
paraissent avoir plus ou moins de trois créneaux.
Crénelé, ée,
se dit aussi des partitions et de la bordure, qu'on pourrait
dire également bastillée, puisqu'elle
a des créneaux en ses parties supérieure et inférieure.
La bordure Crénelée diffère
de la bordure denticulée en
ce que la première laisse voir une plate-bande à peu
près de la même largeur que la longueur des merlons, au
lieu que la seconde n'a point de plate-bande, chaque merlon
paraissant mouvoir du bord de l'écu.
On doit toujours, en blasonnant, nommer le nombre des créneaux de chaque pièce.

Audiffret (d') : D'or, au chevron d'azur, chargé de cinq étoiles d'or, accompagné en pointe d'un faucon de sable, la tête contournée, posé sur un mont de trois coupeaux du même ; à la bordure crénelée aussi de sable. (Provence) |
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de Raigecourt-Gournay, pair
de France : d'or, à la
tour crénelée de quatre pièces de
sable.
de Balaine de Champaudos et
de Beauregard, en Champagne : d'argent, à la fasce crénelée de
deux pièces de gueules.
de Guilhem de Verrières, en
Auvergne : d'azur, à la
fasce crénelée d'or,
maçonnée de sable, accompagnée en pointe
d'une molette d'éperon du
second émail.
de Murât de Lestang, en Dauphiné :
d'azur, à trois
murailles crénelées d'argent, la première
de cinq, la seconde de quatre et la troisième de trois pièces,
maçonnées de sable et ouvertes au milieu en portes rondes.
de Bartholy, en Lyonnais : tranché crénelé d'or et
de gueules de huit pièces ; à deux étoiles de l'un
en l'autre.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
Essai symbolique
Des pièces Crénelées symboliseraient la noblesse. d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » ( Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816
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