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Héraldique : art et science du blason
 
 
Héraldique : art et science du blason
 
 
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Épée

Au Blason des Armoiries
 

ÉPÉE. Représentée par l'Épée longue de bataille, la pointe en l'air. C'est l'emblème de la noblesse, du courage, de l'intrépidité et de la victoire.

L'Épée a été adoptée par les personnes qui ont accompli quelques actes de valeur.

M. Didron croit que l'Épée abaissée désigne la justice qui pardonne aux soumis, tandis que l'Épée haute combat les superbes. (Annales archéologiques, t. xx, p 72).

L'usage de porter une Épée nue, dans la collégiale de Mortain, en Normandie, aux processions, marquait la haute justice dont elle jouissait.

Jusqu'au xive siècle, l'Épée garde la forme qu'elle a sur la tapisserie de Bayeux, c'est-à-dire qu'elle continue d'être formée d'une poignée avec des quillons droits, figurant une croix, et d'une lame progressivement rétrécie en allant vers la pointe, divisée en deux tranchants par une légère arrête médiane.

On conserve, dans le The New Jeweel House, à Londres, la Curtana ou Épée de miséricorde que l'on porte nue devant le roi, entre les deux Épées de justice, lors du couronnement. Elle est en acier doré. Des deux Épées de justice, l'une, à la pointe émoussée, personnifie le pouvoir spirituel ; l'autre, à la pointe très acérée, est l'emblème du pouvoir temporel.

Gustave ier, roi de Suède, voyant avec peine les progrès que la religion de Luther commençait à faire dans ses Etats, créa l'Ordre de l'Épée ou Ordre des Chevaliers de l'Épée, dans le but d'affermir la croyance catholique. Il s'éteignit insensiblement et fut renouvelé solennellement, le 17 avril 1748, par le roi Frédéric, qui en divisa les membres en trois classes de chevaliers. Gustave iii modifia les statuts et y ajouta deux classes de membres en 1772. La croix à quatre branches de l'Ordre porte un médaillon central orné d'une Épée haute en pal, entre trois couronnes d'or. Des Épées réunissent les branches extrêmes de la croix.

d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901

 

ÉPÉE. L'Épée est figurée sur un écu avec une lame, une poignée, un pommeau et une garde, cette dernière pièce est rarement garnie de branches. Cette arme se pose en pal, en fasce, en bande, la pointe tantôt en haut, tantôt en bas.

L'Épée doit toujours être représentée nue, si elle paraît dans un fourreau, ce qui est contre la règle, il faut le spécifier ; on doit aussi indiquer si la garniture, c'est-à-dire la garde, la poignée ou le pommeau sont d'un autre émail que celui de la lame.

Paulet

Paulet : De sable, à trois épées d'argent, appointées, les gardes en haut et garnies d'or. (1)

d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899

ÉPÉE. La position naturelle (inutile à exprimer) d'une Épée figurant seule dans un blason, est d'être la pointe en haut, en pal. Elle peut être, seule ou en nombre, dans toute autre situation qu'il faut blasonner : par exemple, si elle est ou si elles sont rangées en fasce ou en fasces, en pals, en bande ou en bandes ; en sautoir, pointes en bas, appointées par deux en pointe, par trois en coeur, en pairle, en pal, en chevron, etc. L'Épée peut charger, accompagner ou être accompagnée. Elle peut avoir la garde de la poignée d'un autre émail que la lame, que l'on blasonne séparément, la garde et la poignée de tel émail, ou simplement garnie de tel émail, mais seulement si l'émail est différent.

On trouve sur de vieilles pierres tombales des écussons accostés d'une Épée ou bien avec l'Épée passée en pal ou en bande derrière l'écu. C'était la marque des anciens chevaliers.

d'après Le blason, dictionnaire et remarques
Comte Amédée de Foras — Grenoble, 1883

 

ÉPÉE, subst. fém., arme offensive, qui paraît dans l'écu en pal, la pointe vers le haut de l'écu ; ainsi posée, quelques auteurs la nomment Épée haute, pléonasme inutile puisque c'est sa représentation ordinaire, et qu'on doit exprimer sa position lorsqu'elle est différente.

On appelle Épée garnie celle dont la garde et le pommeau sont d'un autre émail que la lame.

L'Épée est l'attribut de la noblesse, du courage, de l'intrépidité et de la victoire.

Suivant les vieux romanciers, les anciens chevaliers donnaient des noms à leurs Épées ; celle de Roland se nommait Durandale ; celle d'Olivier, Hauteclere ; celle d'Ogier, Courtin, et celle de Renaud, Flamberge.

à dessiner

Moreau, en Poitou : de gueules, à l'épée d'argent, garnie d'or, la pointe en bas.

à dessiner
Dubuysson des Aix, en Bourbonnais : d'azur, à l'épée d'argent, garnie d'or, accompagnée de trois molettes d'éperon du même.
à dessiner
Gigeou de Kerman, en Bretagne : d'azur, à deux épées d'argent, garnies d'or, passées en sautoir.
à dessiner
de Gros de Conflans, en Dauphiné : de sable, à trois annelets d'or, au chef cousu de gueules, chargé d'une épée d'argent.
à dessiner
de Coignet de Courson, de la Tuillerie, en Bourgogne : d'azur, à deux épées d'argent, passées en sautoir, cantonnées de quatre croissants du même.
à dessiner
Henry du Quengo, en Bretagne : de gueules, à trois épées d'argent, la pointe en bas. Devise : Potius mori quam foedari.
à dessiner
Maulgué d'Avrainville, en Champagne : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une épée du même.
à dessiner
de la Salle, en Lorraine : parti, au 1 d'azur, à deux fasces d'argent, accompagnées en chef d'une losange d'or, accostée de deux annelets du même ; au 2 d'azur, à l'épée d'or, la garde tournée à senestre.
d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842)  — Paris, 1816 — Télécharger

 

 

 

Essai symbolique

Une balance et une Épée symboliseraient la justice.
Une Épée :
  • entourée d'une couronne symboliserait la valeur.
  • mise en bande, la pointe en haut en champ de gueules symboliserait la vengeance.
  • posée en pal, la pointe en haut, symboliserait la noblesse d'armes.

d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » (Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816

Palet

 

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