MAÇONNÉ. Lorsque les lignes qui marquent la séparation des pierres d'une tour, d'un château, d'une muraille, d'un pont, etc., sont d'un émail particulier, on dit le meuble Maçonné de…
Voir les armes de La Tour de Bouillon. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 MAÇONNÉ, ÉE, adject., se dit d'un écu divisé en carreaux qui imitent la maçonnerie.
Maçonné, se dit aussi des joints d'assises, des joints, montants et des joints en rayons de pierres, figurés sur un château, une tour, un pont, une muraille, etc., lorsqu'ils se trouvent être d'un autre émail que ces édifices.
Il y a aussi des pals, croix, sautoirs, fasces, chevrons et autres pièces honorables Maçonnés.

Castellane (de) Marquis : De gueules, au château donjonné de trois tourelles d'or, maçonné de sable, la tourelle du milieu plus élevée que les deux autres. Devise : May d'hounour que d'hounours. (Provence)
|
|
de Marillac d'Ollainville, d'Attichy, en l'Île-de-France, d'argent maçonné de sable de sept carreaux, deux, trois et deux, chacun charge d'une merlette du dernier émail.
de Chasteaufur des Isles, du Hellan, en Bretagne : d'azur, au château d'argent, maçonné de sable.
Pictet de Sergy, à Genève : de sinople, au pan de muraille d'argent, maçonné de sable, et sommé d'un lion d'or. Devise : Sustine et abstine.
de Tarade, en Bourbonnais : d'azur, à la fasce d'argent, maçonnée de sable.
de Gestas de Montmaurin, de Betous, en Guyenne : d'azur, à la tour d'argent, maçonnée de sable.
de Cisterne de Vinzelle, en Auvergne : d'argent, à une citerne de sable, maçonnée du champ, et chargée d'une étoile du même au centre.
de Vitalis de la Tour, en Languedoc : de gueules, à deux lions affrontés d'or, soutenant une tour d'argent, maçonnée de sable.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
|