PAPELONNÉ. Le Papelonné est une suite de pièces demi-circulaires, en forme d'écailles de poisson, rangées les unes sur les autres, les pointes cerclées s'alternant, et mises dans le sens des fasces ; ces écailles ont une bordure apparente qui est considérée comme une pièce d'ornement et doit être d'un émail particulier ; c'est donc l'intérieur de ces écailles qui tient lieu de champ, et peut être chargé de quelque meuble. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
Papelonné
Arquinville (d') alias Arquinvilliers (d') : D'hermine, papelonné de gueules. (Picardie, Poitou)
|
Fouilleuse de Flavancourt (de) Marquis, janvier 1637 ; maison éteinte le 22 septembre 1797 : D'argent, papelonné alias fretté de gueules, les claires-voies semées de trèfles renversés du même. (Picardie)
|
d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
PAPELONNÉ, ÉE, adject., se dit de l'écu ou d'une pièce de l'écu, rempli de traits circulaires qui imitent les écailles de poisson, et aussi d'une pièce qui a les bords échancrés de la même manière. Dans ce dernier cas on exprime le nombre d'échancrures qui forment la pièce Papelonnée.
d'Hargenvillier, en Languedoc, originaire de Picardie : d'hermine, papelonné de gueules.
Hauvet de Neuilly, de Montmirail, en l'Île-de-France : d'azur, à la croix d'argent, papelonnée de gueules.
Collin de Bar et de Barisien, en Lorraine : tiercé en fasces ; au 1 de sinople, à l'aigle d'or, accompagnée en pointe d'un croissant d'argent ; au 2 d'argent, à l'écusson d'azur, chargé d'une rose tigée et feuillée du champ, liée d'un lac d'or mouvant du chef, papelonné de trois pièces d'argent ; au 3 de sable, au lion léopardé d'or.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
|