BURELÉ. Se dit de l'écu, composé de fasces réduites, dont les pièces de métal sont égales à celles d'émail, ou réciproquement, et rangées alternativement ; on doit, en blasonnant, en indiquer le nombre qui ne peut être inférieur à dix, et nommer d'abord le métal ou l'émail qui figure en haut de l'écu.
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
Faydit de Tersac : Burelé d'argent et de sinople, chaque burelle d'argent chargée d'une étoile de gueules ; au chef d'azur, parti d'un trait de sable, chargé de deux lions couronnés d'or, affrontés. (Limousin)
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Looz (de) Comtes : Burelé d'or et de gueules. Cimier : Deux plumes de faisan d'or. (Province de Liège) |
Lusignan (de) : Burelé d'argent et d'azur, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, brochant. (Poitou)
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Quélen (de) Comtes : Burelé d'argent et de gueules. Devise : E per amzer Quélen (En tout temps, Quélen alias En tout temps prends conseil). (Bretagne, Poitou)
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Thieulaine (de) Anoblissement, 23 janvier 1439 et 22 octobre 1618 : Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules, chargée de trois aigles d'or et brochant sur le tout. Cimier : Un buste d'homme, habillé d'or, coiffé d'un bonnet de gueules, retroussé d'or, entre un vol banneret aux émaux de l'écu. (Flandre, Artois)
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BURELÉ. Série de burelles en nombre pair, ayant au moins dix pièces.
Pour l'obtenir, on divise l'écu en dix espaces égaux par neuf
traits horizontaux, chaque
espace ayant un vingtième
des huit parties de la hauteur
de l'écu. Lorsqu'il y a cinq ou sept burelles dans l'écu, elles sont nommées trangles. d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
BURELÉ. Se dit de l'écu rempli de longues listes de flanc à flanc, jusqu'au nombre de dix, douze ou plus, à nombre égal, et de deux émaux différents. d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
BURELÉ,
ÉE, adject., se dit d'un écu divisé en
dix espaces égaux de deux émaux alternés par neuf lignes horizontales, c'est-à-dire tracées
de la droite à la gauche. Chaque espace doit avoir trois
quarts de partie un vingtième, des huit parties de la
hauteur de l'écu.
Burelé se dit encore du chevron, de la bande,
et autres pièces,
divisées dans les mêmes dimensions.
Lorsque le Burelé est de plus de dix pièces,
on doit en exprimer le nombre. d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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