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Héraldique : art et science du blason
 
 
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Buste de jumeaux

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Buste de jumeaux. Deux Bustes de jumeaux se rencontrent rarement dans le blason. Une question d'archéologie héraldique a été posée de cette façon à notre époque :

Pourquoi les armes de Trazegnies portent-elles deux têtes jumelles en cimier?

Cette origine est tirée d'un manuscrit exécuté par ordre d'Antoine, bâtard de Bourgogne, en 1458, et vu autrefois au château de Trazegnies par M. le comte de Saint-Genois. Celui auquel nous faisons un emprunt est de son bon temps ; c'est le vaste recueil in-folio intitulé : Droits primitifs des anciennes terres et seigneuries du pays et comté de Hainaut, p. xci.

Gillion, sire de Trazegnies et de Silly, épousa Marie, fille du comte d'Ostrevant, laquelle avait été élevée à la cour de son parent Baudouin, comte de Hainaut, au commencement du xiie siècle. Les noces furent célébrées au château d'Avesnes-le-Comte. Baudouin, son épouse et maints barons et chevaliers y assistèrent. Les fêtes finies, les nouveaux mariés se retirèrent dans leur manoir de Trazegnies. Gillion, impatient d'avoir un héritier, fit voeu d'aller à la terre sainte si sa femme devenait grosse. Elle le fut bientôt, et il songea à remplir sa promesse ; mais il avait besoin, pour cet effet, du consentement de Guy, comte de Hainaut. Pour l'obtenir plus sûrement, il l'engagea à venir passer quelques jours dans ses terres. « Sire, lui écrivait-il, je vous supplie humblement que tant vous plaise faire pour moi que jusques au chastel de Trazegnies vous plaise venir, où vous pourrez veoir nostre nouveau mesnaige. » à quoi le comte répondit « Sire de Trazegnies, vostre requeste vous soit octroyée, car dict nous a esté qu'à l'entour de vous en vos forests a de grans cerfs où pourrons prendre moult gros deduict. » Le comte de Hainaut amena avec lui la comtesse son épouse, les seigneurs d'Havrech, d'Antoing, d'Enghien, de Ligne, de Bossut, de la Hamaide, et plusieurs autres chevaliers et écuyers. Les quatre premiers jours furent donnés tout entiers à la chasse. Le cinquième, le sire de Trazegnies expliqua au comte le voeu qu'il avait fait, en lui demandant les moyens de l'accomplir, ce qui ne lui fut accordé qu'après une longue résistance. Gillion prit son chemin par Rome, d'où il se rendit à Naples. Là, il s'embarqua pour Jaffa avec une compagnie de marchands. Il gagna ensuite Jérusalem, à dos de mulets. Ses dévotions achevées, il revint à Jaffa où un navire l'attendait. Mais il fut assailli, à son retour, par une troupe de Sarrasins. Ses compagnons restèrent sur la place, et lui ne dut la vie qu'à sa belle défense ; le soudan, respectant sa valeur, se contenta de le retenir captif.

Or, pendant son absence, sa femme Marie était accouchée de deux jumeaux : l'un appelé Jean, et l'autre Gérard. De bonne heure ils se distinguèrent dans les exercices des armes. Dès que l'âge le leur permit, ils résolurent de s'assurer par eux-mêmes du sort de leur père. Celui-ci, trompé par un chevalier, qui lui avait assuré que sa femme était morte sans enfants, avait épousé la fille du soudan, la belle Graciane, à laquelle il avait inspiré une vive passion et qui lui avait fait rendre la liberté. Réuni à ses fils, tombés aussi, par une rencontre singulière, entre les mains des Sarrasins, il revint avec eux et Graciane en Europe. À son passage par Rome, il eut soin de faire baptiser Graciane, qui avait renoncé à ses droits sur lui. Sa première épouse ne fut pas moins raisonnable : elle accueillit l'étrangère avec une tendre affection, et ces deux femmes, bien que rivales, vécurent durant deux mois dans l'union la plus touchante, au monastère de l'Olive.

Ses fils Jean et Gérard sont les jumeaux qui forment le cimier des seigneurs de Trazegnies. Cette histoire, dont le génie des Scudéry et des La Calpranède semble avoir disposé les événements, se retrouve dans un livre imprimé, composé par de Fabert, et calqué sur le roman MS. de Gillion de Trazegnies. (Histoire véritable de Gillion de Trazegnies. Brux., 1703, 12°, cf. Archives, vi, 78).

d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901

 

 

 

 

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