ÉTRIER. On ne rencontre point d'exemple en armoiries du meuble dit sautoir, dont on se servait autrefois pour monter à cheval, et qui était formé de cordons recouverts de riches étoffes ; la forme de ce meuble admise en blason est celle de l'étrier ordinaire, fait d'un demi-cercle fixé par ses extrémités à une traverse ou semelle, et muni d'une courroie servant à l'attacher à la selle. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 ÉTRIER, subst. masc., meuble
de l'écu,
représentant
l'appui de fer pour servir au cavalier à monter à cheval,
et se tenir ferme dessus.
Autrefois des cordons de soie ou des cordes, couvertes d'une étoffe
précieuse, servaient d'Étriers ;
on les nommait sautoirs. Les étriers de
fer furent inventés environ un siècle après, et
furent nommés Étriers.
Le mot Étriers vient, selon
Ménage, de striparium, qu'on
a fait de streparia, lequel est dérivé de
l'allemand stref, en la même signification.

Cugnon d'Alincourt : De sable, à trois étriers d'argent. (Champagne, Bourgogne)
|
|
de Noirefontaine du Buisson,
en Champagne : de gueules, à trois étriers d'or.
de Bourdelet de Montalet,
en l'Île-de-France : d'azur, au
chevron d'or, accompagné de trois étriers du
même.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
|