BAR. Poisson, dit aussi barbeau, est représenté de profil, posé en pal, légèrement courbé, lorsqu'ils sont deux ensemble et contournés, on les dit adossés.
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
Gaucourt (de) Marquis : D'hermine (alias d'or), à deux bars adossés de gueules. Cri : Gaucourt ! (Lorraine, Île-de-France, Picardie)
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Lanneau (de) : D'azur, au barbeau d'argent, posé en fasce ; au chef aussi d'azur, chargé de trois besants d'or. (Bourgogne) |
Marchin (de) Comtes du Saint-Empire, août 1658. Maison éteinte le 7 septembre 1706 : D'argent, au barbeau de gueules, mis en pal (souvent écartelé de Balzac). Cri : Marchin ! (Province de Liège)
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Saisseval de Pissy et d'Ainville (de) : D'azur, à deux bars adossés d'argent alias d'azur, à deux bars adossés d'argent, accompagnés de quatre trèfles d'or, posés 1, 2 et 1. (Picardie) |
Poisson de Marigny : De gueules, à deux bars adossés d'or. (Champagne)
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BAR. Poisson nommé aujourd'hui barbeau, posé verticalement et courbé dans l'écu.
d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
BAR. Poisson qui paraît dans l'écu en pal et de profil, mais un peu courbé.
d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
BAR, subst.
masc., poisson courbé qui paraît en pal de profil dans l'écu. On n'explique la
position du Bar que lorsqu'il n'est point dans
sa représentation ordinaire.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816
Essai symbolique
Deux Bars :
• mis en pal et affrontés symboliseraient un conseil secret.
• mis en pal et adossés symboliseraient des conseils opposés. d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » ( Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816
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