HAMAÏDE. Souvent dite hamade, cette figure est formée par trois fasces alésées, meublant le champ d'un écu ; cette sorte de barrière se rencontre assez souvent dans le blason des Pays-Bas.
Voir les armes de Halney de Haynault. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 Hameïde.
![Auberticourt](../armorial/ecus/a/au/blason-auberticourt.gif)
Auberticourt : D'hermine, à une hamaïde de gueules. (Hainaut)
|
|
d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
HAMÉÏDE, subs. fém., pièce faite en forme d'une tierce alésée et chanfreinée ; elle est rare en armoiries.
Les auteurs sont partagés sur l'étymologie de ce terme ; les uns croient que le mot Haméïde vient d'une famille de ce nom en Angleterre, qui porte pour armes une fasce d'azur alésée de trois pièces en champ d'or ; cette fasce, au sentiment d'Upton, représente une étoffe découpée.
D'autres disent que c'est une barrière à jour de trois pièces, semblable à celles qui traversent les grands chemins, pour faire payer le droit de péages.
D'autres enfin croient que la Haméïde représente un chantier propre à soutenir les tonneaux dans les caves, lequel on nomme hames en Flandres, mot emprunté de hama ou hamula, qu'on a dit dans la basse latinité pour signifier un vase à mettre du vin.
de la Haméïde de Rieuloy, aux Pays-Bas : d'or, à la haméïde de gueules.
Baudin de Salone, en Lorraine : d'azur, à la haméïde d'or, accompagnée de trois macles du même.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
|