Armoiries d'alliances. Tout gentilhomme a le droit de porter, en les écartelant avec les siennes, quelques-unes ou toutes les armoiries des quartiers d'alliances directes contractées par sa famille.
Ce nombre est indéterminé ; par condescendance pour la probabilité, on les réduit habituellement à trente-deux. Les preuves pour les chevaleries et les chapitres nobles se contentaient ordinairement de huit ou seize quartiers.
Vulson, en citant des pennons de soixante-quatre, dit « que ce grand nombre apporte de la confusion. » La confusion naîtra surtout de l'énorme difficulté de pouvoir les prouver ; il est vrai que cela ne gêne que les gens doués de peu d'imagination.
Pourtant soixante-quatre quartiers ne comportent que sept générations ou degrés. Voir Degrés. […]
d'après Le blason, dictionnaire et remarques
Comte Amédée de Foras — Grenoble,
1883
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