ÉCARTELÉ. Se dit de l'écu et des meubles qui sont divisés en quatre parties égales par un parti et un coupé (écartelé en croix), ou par un tranché et un taillé (écartelé en sautoir).
d'après l'Abrégé méthodique de la science des armoiries
W. Maigne — Paris,
1885
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Approche encyclopédique
Écartelé. Se dit, en armoiries, de l'écu divisé en quatre parties égales par un coupé et un parti, c'est-à-dire par une ligne verticale et une ligne horizontale. Chaque partie s'appelle quartier.
Il y a deux espèces d'écartelés : l'un en croix, c'est celui dont on vient de parler ; l'autre en sautoir. L'écartelé en sautoir est une répartition formée par le tranché et le taillé, c'est-à-dire par deux lignes diagonales, l'une à dextre, l'autre à senestre, qui se terminent aux angles de l'écu et le divisent
en quatre triangles égaux, nommés aussi quartiers.
Il y a des écartelés simples et d'autres qui sont chargés de diverses pièces ou meubles.
La croix qui sert à écarteler un écu peut aussi elle-même être écartelée dans l'écu, mais c'est dans un sens un peu différent, qui tient au mélange des émaux et des couleurs.
Les écus écartelés sont généralement composés de plusieurs familles réunies par des alliances ; cependant on a un grand nombre d'exemples qui montrent que dès l'origine les armes de certaines maisons ont été écartelées.
Plusieurs causes principales ont donné lieu à l'écartelure : les alliances, la multiplicité des fiefs, les dignités, les prétentions, les substitutions, les concessions, le patronage, la dévotion, la reconnaissance, l'adoption et l'obligation de briser et de se distinguer des aînés sont autant de motifs pour lesquels on a écartelé.
L'usage d'écarteler, selon quelques héraldistes, viendrait de René, roi de Sicile, qui, vers le milieu du xve siècle, pour se dédommager de n'être possesseur réel d'aucun des royaumes auxquels il prétendait avoir droit, et pour annoncer ses prétentions et ses droits, écartela de Naples-Sicile, d'Aragon, de Jérusalem, etc. Wulson de La Colombière, dans sa Science héroïque, compte douze façons d'écarteler ; d'autres en comptent davantage ; mais ce sont plutôt des partitions quelconques de l'écu que des manières proprement dites d'écarteler, c'est-à-dire de subdiviser en quatre le quartier d'un écu déjà écartelé. Voici les partitions de l'écu le plus en usage :
Parti en pal, quand l'écu est divisé du chef à la pointe.
Parti en croix, quand la ligne verticale est traversée d'une ligne horizontale d'un côté de l'écu à l'autre.
Parti de six pièces, quand l'écu est divisé en six parts ou quartiers.
Parti de dix, de douze, de seize, de vingt et de trente-deux, quand l'écu est subdivisé en autant de parties ou quartiers. V. Partitions.
Les femmes n'ont pas eu des armoiries en même temps que les hommes ; car, n'ayant nul usage des armes, elles n'avaient par conséquent ni écu, ni cotte d'armes, ni bannière où elles pussent les porter. Elles prirent les armes de leurs maris comme elles en portaient le nom. Plus tard, elles joignirent les armes de leurs pères à celles de leurs maris telle a été l'origine des écussons partis.
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Ferdinand iii,
roi de Léon et Castille |
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Angleterre |
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Uzès-Crussol |
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Albret |
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Emery d'Amboise
Grand-Maître de l'ordre de Malte de 1503 à 1512 |
La multiplicité des fiefs a contribué le plus à propager l'usage de l'écartelure. Froissart, au premier volume de ses Chroniques, chapitre cciv, dit que Béraud, dauphin d'Auvergne, comte de Clermont, leva bannière écartelée d'Auvergne et de Melgueil. Ferdinand iii,
ayant uni les royaumes de Castille et de Léon, qu'il tenait, l'un de son père, l'autre de sa mère, en joignit les armoiries par une écartelure. Aujourd'hui, il y a peu de souverains qui ne soient obligés d'écarteler par rapport à cette multiplicité des fiefs.
Les dignités ont aussi contribué à introduire les écartelures ; ainsi, un grand nombre d'archevêques, d'évêques, d'abbés et d'abbesses ont écartelé les armoiries de leurs maisons avec celles de leurs églises. Les évêques d'Angleterre, depuis l'hérésie, continuèrent cet usage, et la plupart le conservent encore aujourd'hui. Autrefois, en Allemagne, où les évêques étaient princes et seigneurs temporels des terres de leurs diocèses, l'écartelure était devenue une règle. Nos anciens pairs ecclésiastiques, particulièrement ceux de Reims, de Laon, de Langres, de Noyon, de Châlons et de Beauvais, portaient écartelé de leurs maisons et de leurs pairies.
Les prétentions multiplient aussi les quartiers des armoiries et obligent par conséquent à écarteler. Ainsi les rois d'Angleterre, qui prenaient encore pendant les premières guerres de la Révolution française le titre de roi de France, écartelaient d'Angleterre et de France. Les ducs de Savoie portaient de Chypre et de Jérusalem.
Les substitutions, les alliances et les majorats ont introduit dans les armoiries tant de quartiers, qu'il deviendrait presque impossible de blasonner un écu sans cette ingénieuse méthode d'écarteler. Pour n'en citer qu'un exemple,
les ducs d'Uzès et comtes de Crussol portent (1) : écartelé aux 1 et 4, parti : au 1, fascé d'or et de sinople (qui est de Crussol), au 2, d'or, à trois chevrons de sable (qui est Lévis) [pour l'alliance de Louis, fils de Géraud, avec Jeanne de Lévis, fille unique de Lévis de Florensol] ; aux 2 et 3, contre-écartelé : au 1 et 4, d'azur, à trois étoiles d'or en pal (qui est d'Acier) ; aux 2 et 3, d'or, à trois bandes de gueules (qui est Genouillac) [pour l'alliance de Charles de Crussol, fils de Jacques, avec Jeanne Galiote de Genouillac, dame d'Acier, fille de Jacques de Genouillac, dit Galiot, sieur d'Acier, grand maître de l'artillerie et grand écuyer de France] ; sur le tout de gueules, à trois bandes (2) d'or (qui est d'Uzès) [pour l'alliance de Jacques, fils de Louis avec Simonne, vicomtesse d'Uzès, fille unique et héritière de Jean, vicomte d'Uzès].
Les concessions amenèrent encore des écartelures : la maison d'Albert écartelait de France par concession.
Les grands maîtres de l'ordre de Malte écartelaient les armoiries de l'ordre avec celles de leurs maisons.
Par reconnaissance, la plupart des cardinaux écartelaient leurs armoiries de celles du pape qui les avait nommés.
Les écartelures servent aussi aux puînés pour briser : ils écartèlent les armoiries de leurs mères, afin de se distinguer de leurs aînés.
(3)
d'après le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle
Paris, 1866-1877
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Autres définitions et Blasons
ÉCARTELÉ. Écu divisé en quatre sections égales par un trait vertical, traversé au centre de l'écu, par un trait horizontal.
Les quatre sections de l'Écartelé sont nommées quartiers. |
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ÉCARTELÉ EN SAUTOIR. Écu partagé en quatre portions par deux lignes diagonales se croisant au centre de l'écu. L'Écartelé en sautoir se voit fréquemment dans les blasons espagnols. |
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ÉCARTELÉ EN ÉQUERRE. Écartelé dont chaque quartier forme une équerre. |
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d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
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ÉCARTELÉ. Se dit d'un écu divisé en quatre parties, ainsi qu'il a été démontré à propos de l'Écart. Il est bon de remarquer de l'écartelure quoique généralement formée par l'adjonction d'armes de familles alliées, se rencontre aussi dans les armes primitives d'une maison. En blasonnant alors, on énonce les deux quartiers du haut de l'écu et ensuite les deux du bas, toujours en allant de droite à gauche.
Un quartier d'Écartelé qui est subdivisé en quatre autres écartelures, se dit : contre-écartelé.
Remarque : Lorsque le premier et le quatrième quartier sont semblables, ainsi que le deuxième et le troisième, on énonce simplement : de… Écartelé de…
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 Haut
ÉCARTELÉ. Se dit d'un écu divisé en quatre espaces égaux par une ligne perpendiculaire
et une ligne horizontale qui se croisent. C'est une répartition formée du parti et du coupé. Les
quatre espaces de l'Écartelé sont
nommés quartiers.
Écartelé en sautoir,
se dit d'une répartition faite du tranché et du taillé par
deux lignes diagonales, l'une à dextre, l'autre à senestre,
qui se terminent aux angles de l'écu et le divisent
en quatre triangles, que l'on nomme aussi quartiers.
Écartelé, se dit
encore du sautoir, de la fasce, de la croix et autres pièces
divisées dans le sens
de l'Écartelé.
Le premier quartier de l'Écartelé est
en chef, à dextre ;
le second est à senestre ; le troisième est
en pointe, à dextre, et le quatrième à senestre.
Dans l'Écartelé en
sautoir le
premier quartier est en chef, le second est à dextre, le troisième à senestre et le quatrième en pointe.
Il y a des Écartelés simples,
et d'autres
chargés de divers meubles et pièces.
La plupart des Écartelés viennent
de l'extinction
de telle famille dans telle autre, de concessions ou de conventions
testamentaires ou matrimoniales, par lesquelles il est stipulé qu'une
famille pourra prendre les noms et armes d'une autre. Dans
ce cas, les armes primitives de la maison doivent occuper les premier
et quatrième quartiers, à moins que tous les quatre
ne soient remplis des armes de concession ou d'alliance ;
alors celles de la maison se mettent sur le tout.
Nous ne donnons ici que des exemples d'Écartelés simples de métal et de couleur et réciproquement, parce qu'ils nous paraissent seuls constituer les armoiries primitives et réelles d'une famille ; les autres Écartelés ne sont en quelque sorte qu'un assemblage d'armoiries diverses, indiquant les alliances ou les prétentions d'une maison, et susceptibles de subir des changements.
Crevant d'Humières (de) : Écartelé d'argent et d'azur. (Touraine) |
Droves : Écartelé d'argent et de sable. (Île-de-France, Orléanais) |
Du Bois-Berthelot (8) : Écartelé d'or et de gueules. (Bretagne) |
Du Saix : Écartelé d'or et de gueules. (Bresse) |
Eschizadour (d') : Écartelé d'argent et de gueules. (Limousin) |
Feillens : Écartelé d'argent et de gueules. (Bresse, Bourgogne) |
Fitz-James : Écartelé : aux 1 et 4, contre-écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à trois fleurs-de-lys d'or (France) ; aux 2 et 3, de gueules, à trois léopards d'or, l'un sur l'autre (Angleterre), au 2, d'or au lion de gueules, enclos dans un double trêcheur fleuronné et contre-fleuronné du même (Écosse), au 3, d'azur à une harpe d'or, cordée d'argent (Irlande). L'écu entouré d'une bordure componnée de seize pièces, huit d'azur chargées chacune d'une fleur-de-lys d'or, et huit de gueules chargées chacune d'un léopard d'or. (1) |
Gontault-Biron (de) : Écartelé d'or et de gueules. (Guyenne) |
Heusaff alias Ouessant (d') : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à la fasce de sable ; aux 2 et 3, de gueules plein. (Bretagne) (9) (1) |
La Chaussée de Bournezeau (de) : Écartelé de sable et d'argent. (Poitou) |
La Lande : Écartelé d'argent et d'azur. (Limousin) |
La Rochebriant (de) : Écartelé d'or et d'azur. (Auvergne) |
Le Baillif de Kersimon (10) : Écartelé d'or et de gueules. (Bretagne) |
Le Bouteillier de Senlis : Écartelé d'or et de gueules. Alias, de gueules à trois coupes d'or ; quelques branches ont pris cinq, d'autres six coupes d'or. (Île-de-France) |
Le Bouthillier (11) : Écartelé d'or et de gueules. (Lorraine) |
Le Cesne alias Le Sesne de Ménilles (12) : Écartelé d'argent et de gueules. (Normandie) |
Lens (de) : Écartelé d'or et de sable. (Artois) |
Le Roux de Kerninon (13) : Écartelé d'argent et de gueules. (Bretagne) |
Manas de Saint-Germier (14) : Écartelé d'or et de gueules. (Guyenne, Gascogne) |
Marsal (Ville) : Écartelé d'argent et de gueules. (Lorraine) |
Mondenard (de) : Écartelé d'argent et d'azur. (Guyenne, Gascogne) |
Montagut (de) : Écartelé de sable et d'or. (Guyenne, Gascogne) |
Myon (de) : Écartelé d'or et de gueules. (Bourgogne) |
Noyelle de Fleurimont (de) (15) : Écartelé d'or et de gueules. (Artois) |
Ponthieu (de) : Écartelé d'or et de gueules. (Aunis, Saintonge) |
Prudhon : Écartelé d'argent et de sinople, à la bordure de l'un en l'autre [flanqué en rond, encore de l'un en l'autre] (16). |
Rivaude (de) (17) : Écartelé d'or et de sable. (Orléanais, Bretagne) |
Sainte-Colombe (de) : Écartelé d'argent et d'azur. (18) (Beaujolais) |
Sainte-Marie d'Agneaux (de) (19) : Écartelé d'or et d'azur. (Normandie) |
Savary : Écartelé d'argent et de sable. (Touraine) |
Sévigné (de) : Écartelé de sable et d'argent. (Bretagne) |
Tarbes (Ville) : Écartelé d'or et de gueules. |
Thézan (de) (20) : Écartelé d'or et de gueules. (Languedoc) |
Tournemine (de) : Écartelé d'or et d'azur. (Bretagne) |
Varax (de) (21) : Écartelé de vair et de gueules. (Bresse) |
Varèze (de) : Écartelé d'or et de gueules. (Guyenne, Gascogne) |
Vissec de La Tude (de) : Écartelé d'argent et de sable. (Languedoc) (22) (23) |
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d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
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ÉCARTELÉ, ÉE, adject.,
se dit d'un écu divisé en quatre espaces égaux par une ligne perpendiculaire
et une ligne horizontale qui se croisent. C'est une répartition formée du parti et du coupé. Les
quatre espaces de l'Écartelé sont
nommés quartiers.
Écartelé en sautoir,
se dit d'une répartition faite du tranché et du taillé par
deux lignes diagonales, l'une à dextre, l'autre à senestre,
qui se terminent aux angles de l'écu et le divisent
en quatre triangles, que l'on nomme aussi quartiers.
Écartelé, se dit
encore du sautoir, de la fasce, de la croix et autres pièces
divisées dans le sens
de l'Écartelé.
Le premier quartier de l'Écartelé est en chef, à dextre ;
le second est à senestre ; le troisième est en pointe, à dextre, et le quatrième à senestre.
Dans l'Écartelé en
sautoir le
premier quartier est en chef, le second est à dextre, le troisième à senestre et le quatrième en pointe.
Il y a des Écartelés simples,
et d'autres
chargés de divers meubles et pièces.
La plupart des Écartelés viennent
de l'extinction
de telle famille dans telle autre, de concessions ou de conventions
testamentaires ou matrimoniales, par lesquelles il est stipulé qu'une
famille pourra prendre les noms et armes d'une autre. Dans
ce cas, les armes primitives de la maison doivent occuper les premier
et quatrième quartiers, à moins que tous les quatre
ne soient remplis des armes de concession ou d'alliance ;
alors celles de la maison se mettent sur le tout.
Bertrand de Marimont : Écartelé en
sautoir d'or et d'argent ; à la croix pattée et alésée de sable sur le tout. (Lorraine) |
CHARPENTIER : Écartelé,
aux 1 et 4, de gueules, à la fasce écartelée d'or et de sable, accompagnée en chef de deux larmes d'argent,
et en pointe d'une tige de trois lys du même ;
aux 2 et 3, d'azur, à deux glands d'or en chef et
une tête de renard arrachée d'argent en pointe. (Île-de-France)
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Clebsattel de Cernay (de) : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, au pin de sinople ; aux 2 et 3, de gueules, à la tête et col de bouquetin d'argent. (Alsace)
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Courtin d'Ussy : Écartelé, aux
1 et 4, d'azur, à trois croissants d'or ;
aux 2 et 3, d'argent, au chevron d'azur, accompagné en chef de deux glands de sinople, et en pointe d'une hure de sanglier de sable. (25) (Île-de-France) |
Dufourc d'Antist : Écartelé, aux
1 et 4, d'azur, à trois croissants d'argent ; au chef d'or, chargé de trois glands de sinople ;
au 2, de gueules, à une montagne de six coupeaux d'argent, mouvante du bas de l'écu ; au chef du même, chargé de trois étoiles d'azur ; au 3, d'argent, à trois merlettes de sable. (Gascogne) |
Félix du Muy (de), d'Olières : Écartelé, aux
1 et 4, de gueules, à la bande d'argent, chargée de trois FFF de sable ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'or ; à la bande d'azur, brochante sur le
tout. Devise : Felices fuerunt fideles. (a) (26) (Provence, Île-de-France) |
Girard de Charnacé (de) : Écartelé, aux
1 et 4, d'azur, à trois chevrons d'or, qui est de Girard ;
aux 2 et 3, parti, au premier d'azur, à trois croisettes pattées d'or, qui est de Charnacé ;
au second
d'azur, à trois besants d'or, qui est de Turpin-Turpin. (Anjou) (27) |
Gontaut-Biron (de), pair de France : écartelé d'or et de gueules. |
Grout de Beauvais, de Saint-Paër : écartelé, aux
1 et 4, de sable, à trois têtes de léopard d'or ; aux 2 et 3, d'argent, à trois fusées rangées accolées de gueules. (Bretagne, Normandie) |
La Lande (de) : Écartelé d'azur et d'argent. (Poitou) |
Mondenar de Roquelaure (de) : Écartelé d'argent et d'azur. (Guyenne) |
Mortaigne de Vaux-Montreuil (de) (28) : D'or, à la croix écartelée de sable et de gueules. (Normandie) |
LA RIVOIRE DE LA TOURETTE (de) : écartelé, aux
1 et 4, de gueules, au lion d'argent [armé et lampassé de sable] (29), qui est de La Rivoire ;
aux 2 et 3, d'or, au lion de gueules, qui est de Ginestous La Tourette. (Vivarais) |
O'Mahoni : Écartelé, aux
1 et 4, d'or, au lion d'azur, lampassé et armé d'argent ; au 2, parti d'argent et de gueules, au lion de l'un à l'autre ;
au 3, d'argent, au chevron de gueules, accompagné de
trois bisses de sinople. Devise : Victoria
in flammis. (b) (Île-de-France, Irlande) |
Pastour de Costebelle (de) : Écartelé, aux
1 et 4, d'argent, à l'aigle éployée de sable, accompagnée de trois flanchis écotés de sinople ; aux 2 et 3, d'or, au chevron d'azur ; au chef du même, chargé de trois molettes d'éperon du champ. (Bourgogne)
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Riquet de Caraman, prince de Chimay : Écartelé, aux
1 et 4, d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi-fleur-de-lys défaillante à dextre du même, florencée d'argent, et en pointe de trois roses du même en orle, qui est de Riquet de Caraman ;
aux 2 et 4, de gueules, à la bande d'or, qui est
d'Alsace. |
Tous les exemples qu'on a cités de ce terme démontrent
qu'on doit toujours exprimer l'ordre numérique
des premiers quartiers en chiffres, parce qu'il arrive souvent
que ces mêmes quartiers ou les suivants sont partis, coupés ou contre-écartelés, et
que ces nouvelles partitions doivent être dénombrées
en lettres, pour les distinguer des autres et éviter par-là toute équivoque. d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
Écartelé. adj. terme de Blason qui se dit de l'écu divisé en quatre parties égales, en bannière ou en sautoir. Voyez Écarteler & Sautoir. 1772 Encyclopédie Diderot
Traductions
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écartelé |
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inquartato |
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quartered ou quarterly |
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gevierendeeld |
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geviert |
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quadrifaria sectione divisum, quadrifidus, quadripartitus |
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cuartelado |
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Notes de la rédaction
1- Nous avons retouché la description du blason pour la rendre plus conforme aux règles héraldiques.
2- L'auteur indique faussement trois branches d'or.
3- Le Grand dictionnaire universel présente ensuite les mêmes blasons que ceux proposés par Charles Grandmaison dans son Dictionnaire héraldique.
7- L'auteur indique faussement comme patronyme Decolla.
8- L'auteur indique faussement comme patronyme Dubois-Berthelot.
9- Nous avons rajouté l'alias sous lequel le nom de cette famille est connu en français.
10- Le patronyme orthographié Kersymon par l'auteur correspond à la famille Le Baillif de Kersimon.
11- L'auteur indique faussement comme patronyme Bouthilier.
12- L'auteur n'indique comme patronyme que Cesne ou Scene ; nous l'avons complété.
13- L'auteur n'indique comme patronyme que Le Roux ; nous l'avons complété.
14- L'auteur n'indique comme patronyme que Manas ; nous l'avons complété.
15- L'auteur n'indique comme patronyme que Noyelles ; nous l'avons complété.
16- La précision entre crochets figure dans l'Armorial général de J-B Rietstap. La représentation que nous donnons suit donc la description du blason donnée par cet auteur.
17- L'auteur indique faussement comme patronyme Rivaud.
18- L'auteur donne faussement comme blason écartelé en sautoir…
19- L'auteur n'indique comme patronyme que Sainte-Marie ; nous l'avons complété.
20- L'auteur indique faussement comme patronyme Thésan.
21- L'auteur indique faussement comme patronyme Voirax.
22- L'auteur donne à tort comme origine de cette famille l'Île-de-France.
23- L'auteur donne à titre d'exemple un autre blason : FONTENELLES : écartelé d'argent et de sable. (Beauvaisis). N'ayant pu le retrouver dans les armoriaux en notre possession, nous ne l'avons pas retenu.
25- Le blason de cette famille est d'azur, à trois croissants d'or ; l'écartelé donné par cet auteur sont certainement des armes d'alliance.
26- La devise donnée faussement par l'auteur Felices fuerent fideles a été corrigée.
27- Le blason des GIRARD DE CHARNACÉ, d'après plusieurs auteurs est écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à trois chevrons d'or (Girard) ; aux 2 et 3, d'azur, à trois croisettes pattées d'or (Charnacé). Nous laissons toutefois celui indiqué par l'auteur.
28- Le nom donné par l'auteur est MORTAGNE.
29- Cette précision est donnée dans le Grand armorial de France de Henri Jougla de Morénas.
Traductions des devises
a- Les Félix furent fidèles.
b- La victoire dans les flammes.
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