COTTE D'ARMES. Casaque ou petit mantel descendant jusqu'à la ceinture, et ayant des manches courtes, que les chevaliers mettaient par-dessus leur cuirasse. Généralement on l'ornait de broderies représentant les armes de celui qui en était vêtu ; ce meuble se rencontre peu dans les écus, de même que la cotte de mailles : on semble en avoir réservé l'usage pour les tenants. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 COTTE D'ARMES, subst. fém.,
meuble d'armoiries qui représente la Cotte
d'armes que les chevaliers et les hommes d'armes mettaient autrefois par dessus leurs cuirasses, et que les héraults
portent encore dans les cérémonies.
de la Boulaye de la Londe, en Normandie :
d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois cottes d'armes d'azur.
Auberjon de Murinais, en Dauphiné :
d'or, à la bande d'azur, chargée de trois cottes
d'armes d'argent. Devise : Maille à maille
se fait l'Auberjon.
COTTE D'ARMES, subst fém.,
habillement de chevaliers, qu'ils mettaient autrefois, tant à la
guerre que dans les tournois ; c'était un petit manteau
qui descendait jusqu'à la ceinture, ouvert par les côtés,
avec des manches courtes ; il y en avait de fourrés d'hermine
et de vair ; on mettait dessus les armories du chevalier, en broderie
d'or ou d'argent, sur un fond de couleur ; les armoiries
se mettaient pareillement sur les boucliers, sur les lances, et autres
armures de la même manière : on les a, presque en
même temps, émaillées. C'est de là que
les hérauts d'armes ont tiré les règles
du blason, de ne point mettre métal
sur métal, ni couleur sur couleur, et qu'ils ont nommé émaux, les
métaux et couleurs. d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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