ESSORANT. Se dit des oiseaux, principalement de l'aigle, lorsque ces oiseaux sont posés de profil et entr'ouvrent leurs ailes comme pour prendre leur essor.
Voir les armes de Chirac. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 ESSORANT, TE, adject., se dit
de l'épervier, du faucon, de l'aigle et de
tout oiseau qui a les ailes à demi ouvertes, et semble
prendre l'essor pour s'envoler dans les airs. On en
excepte le phénix, parce que c'est sa représentation
ordinaire.
Carheil (de) : D'argent, à deux corneilles affrontées et essorantes de sable, membrées et becquées d'or, accompagnées en pointe d'une molette d'éperon du second. (Bretagne)
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le Tonnelier de Breteuil,
en Beauvaisis : d'azur, à l'épervier essorant d'or.
le Ragois de Bretonvilliers,
en Bourgogne : d'azur, à l'aigle de profil essorante d'argent,
tenant de sa serre dextre un rameau d'olivier d'or.
de Séguins de Vassieux, au
Comtat Venaissin : d'azur, à la huppe essorante d'argent,
becquée et armée de gueules ; accompagnée
de sept étoiles
d'or, quatre en chef et trois en pointe, deux et une.
de Carheil de Kermorand,
de la Guichardais, en Bretagne : d'argent, à deux
corneilles essorantes de
sable en chef, affrontées, becquées et membrées
d'or, et une molette d'éperon du second émail
en pointe.
d'Isoard de Martouret,
en Dauphiné : parti, au 1 d'argent, au cygne essorant de
sable, nageant sur une mer d'azur ; au 2 d'azur, à l'épée d'argent, garnie d'or ; au chef cousu de gueules,
chargé d'un étendard
du troisième émail, semé de croisettes du premier,
posé en barre.
de Saint-Just d'Autingues,
en Artois : d'azur, à la tour d'argent, accompagnée
en chef de trois colombes essorantes du
même. d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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