GUIVRE. Voir tout ce qui a été dit au mot givre à propos du serpent et de la couleuvre qui sont tantôt appelés guivre tantôt givre, par les auteurs. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 GIVRE. Couleuvre à la queue tortillée, dite quelquefois guivre, toujours représentée en pal et engloutissant un enfant ; on la dit halissante, pour indiquer l'émail de l'enfant. Quelques auteurs l'ont confondue à tort avec la bisse.
Voir les armes de Milan. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 GUIVRE, subst. fém., serpent ou bisse qui paraît en pal dans
l'écu et paraît dévorer un enfant dont on voit la
tête et une partie du corps ; ce qui la distingue de la bisse.
On dit de la Guivre qu'elle est issante lorsque
l'enfant qu'elle dévore est d'un autre émail
que le corps du serpent.
de Colas de Tenax, de Gouyères,
en Normandie : d'argent, à la guivre de
gueules ; au chef du même, chargé de trois roses du
champ.
Le duché de Milan porte un écu :
d'argent, à la guivre d'azur,
couronnée d'or, issante de gueules.
On rapporte qu'Othon, vicomte de Milan, étant à la
guerre de la Terre-Sainte, en 1095, où il avait suivi Godefroy
de Bouillon, combatit pendant le siège de Jérusalem, Volux, amiral
des Sarrasins, qui défiait le plus vaillant
des chevaliers chrétiens, et l'ayant tué, Othon prit
en signe de trophée et pour marque de sa victoire, le casque de cet
amiral, sur lequel était représenté un serpent
qui dévorait un enfant : il fit de ce cimier l'écu
de ses armes. d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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