FAUCON. Oiseau de proie qui, comme l'épervier, le gerfaut et autres oiseaux de leurre, ou de poing, est dit : longé, grilleté, chaperonné, ou perché, suivant les pièces avec lesquelles il est figuré et qui le plus souvent sont d'un émail particulier.
Voir les armes de Falcos de la Blache. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 Faucon
Astorg (d') alias Astorgue (d') : De sable, au faucon d'argent longé et grilleté d'or, posé sur une main gantée du même, accompagné en chef de deux fleurs-de-lys du second, et en pointe d'une demi-fleur-de-lys du même, mouvante de l'extrémité du flanc dextre de l'écu. (Auvergne) |
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d'après le Dictionnaire héraldique
Charles de Grandmaison — Paris, 1861
FAUCON, subst. masc., oiseau de proie, qui se trouve en quelques écus.
On dit du Faucon, chaperonné, lorsqu'il
a un chaperon sur la tête ; longé, lorsqu'il a
des liens aux jambes ; grilleté, des
grelots ou grillets qui y sont attachés ; lorsque ces choses sont
d'un autre émail que l'oiseau ; perché,
se dit quand il paraît sur un bâton.
Selon les auteurs, le Faucon a été ainsi
nommé, de ce qu'il a ses ongles courbés et pointus, et
en ce qu'ils imitent, par leurs cavités et pointes, les faux.
de Falcos de la Blache,
en Dauphiné :
d'azur, au faucon d'argent. Devise : Ad
quid venisti ?
de Montfaucon de Belloc, en
Vivarais : de gueules,
au faucon d'argent,
perché sur une montagne du même.
de Terson de Paleville,
en Languedoc : d'azur, au dextrochère d'argent, tenant
un faucon du même, becqué et membré de gueules,
chaperonné, longé et grilleté d'or.
de Courtray de Pradel,
en Guyenne : d'or, au chevron d'azur, accompagné de
trois faucons de
sable, longés et
grilletés de gueules.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
Essai symbolique
Un Faucon :
• symboliserait un esprit guerrier, noble et juste.
• de sable symboliserait un homme fort et de guerre. d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » ( Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816
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