TAU. Meuble en forme de T, appelé quelquefois taf ; c'est une croix pattée qui n'a que trois branches, celles en traverse et celle du bas ; on la nomme tantôt croix, tantôt béquille de Saint-Antoine. d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 BÉQUILLE DE SAINT-ANTOINE. Aussi appelé tau ou taf. Petite figure en forme de croix pattée, à laquelle manque le bras supérieur. d'après le Vocabulaire du blason, ou l'Art héraldique mis à la portée de tous
Camille Philippe Dayre de Mailhol — Paris, 1898
TAU, subst. masc., meuble de l'écu, qui a beaucoup de ressemblance au T. On le nomme aussi croix de Saint-Antoine, à cause qu'il est semblable à la croix que portaient les chanoines réguliers de Saint-Antoine. D'anciens manuscrits le nomment indifféremment taf et Tau.
L'origine du Tau, selon quelques-uns est tirée de l'Apocalypse, où il est une marque que l'ange mit sur le front des prédestinée. Selon d'autres c'était une béquille d'estropié, convenable à l'ordre de Saint-Antoine, qui était hospitalier. Enfin d'autres auteurs disent que c'est le dessus d'une crosse grecque ; ils fondent leur opinion sur ce que les évêques
et abbés du rit grec la portaient ainsi ; ils ajoutent que les chanoines réguliers de Saint-Antoine la portaien de
cette façon en mémoire de ce que leur fondateur était abbé.
La Potterie (de) : D'argent, au tau de sable.
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Langlade du Chayla (de) : D'argent, à trois taux de gueules. (Languedoc) |
de Quelo de Cadousan, en Bretagne : d'azur, à trois taux d'argent.
Jourdain de Grammond, en Bresse : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au tau d'argent, accompagné en chef de trois besants d'or ; au chef cousu de gueules ; aux 2 et 3 d'argent, à deux fasces ondées d'azur.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
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