COURONNE. La couronne est employée comme meuble dans l'écu, sa forme la plus usitée est celle dite à l'antique ; son émail peut varier, il doit toujours être indiqué.
Bazin de Bezons (de) : D'azur, à trois couronnes ducales d'or. (Normandie)
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d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 COURONNE,
subst. fém., meuble
qui entre dans quelques écus, et dont on désigne
l'espèce en blasonnant.
Les premières Couronnes n'étaient
qu'un bandeau ou diadème d'or, qui signifie lien, pour
montrer que les rois étaient liés et attachés
au gouvernement de leurs peuples. Ce n'est que depuis Charlemagne
que les empereurs à son
exemple ont porté une Couronne d'or,
enrichie de pierres précieuses, et rehaussée de quatre fleurons. On voit encore celle de ce prince à Saint-Denis,
où elle servait le jour du couronnement des rois de
France. Depuis François ier, la Couronne de nos rois est
un cercle de huit fleurs-de-lys d'or, fermé d'autant
de demi-cercles qui soutiennent une double fleur-de-lys.
Sur les médailles romaines, la Couronne des
Césars
est de laurier. Ces Couronnes sont nommées triomphales en armoiries.
de Meaulx de la Marche, en
Normandie : d'argent, à cinq couronnes d'épines de sinople, deux, deux et une.
de Bremoy, en Bretagne : d'azur, à l'épée d'or, accompagnée de trois couronnes triomphales
du même.
de Chabert du Manoir, en Vexin : écartelé,
aux 1 et 4 d'azur, à la bande d'argent, chargée de trois couronnes ducales de gueules ; aux
2 et
3 d'argent, à trois rocs d'échiquier de sable.
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
Essai symbolique
Une Couronne d'épines symboliserait une âme souffrante. d'après le Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason » ( Avertissement)
par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816
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