ENGRELÉ. Se dit de toute pièce de l'écu bordée de petites dents à intervalles creux et arrondis. d'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la
science du blason
Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901
ENGRÊLÉ. Se dit du pal, de la croix, de la bande, du sautoir, etc., dont les deux côtés sont bordés de petites dents dont les intervalles sont creux et arrondis ; c'est en cela que l'Engrêlé diffère du dentelé dont les intervalles sont à angles droits, comme des dents de scie. Le chef ne peut être Engrêlé que dans sa ligne basse.
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 ENGRÊLÉ. Se dit des pièces honorables, comme la bande, la barre, la fasce, la croix, etc., dont les deux bords sont garnis de petites dents à intervalles creux et arrondis. d'après l'Abrégé méthodique de la science des armoiries
W. Maigne — Paris,
1885
ENGRÊLÉ, ÉE, adject., se
dit du chef, du pal, du sautoir, du chevron, de la fasce, de la croix,
de la bande, de la bordure, et autres pièces longues bordées de petites dents à intervalles, creux et arrondis.
|
de Rouen de Bermonville, en Normandie : d'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une roue du même ; au chef engrêlé d'argent,
chargé de trois molettes d'éperon de gueules. |
|
le Terrier d'Equainville,
en la même
province : d'azur à trois pals engrêlés d'or ;
au chef cousu de gueules, chargé de trois molettes du second émail. (2) |
|
du Bonnet, en Dauphiné :
d'azur, au chevron engrêlé d'or,
accompagné de trois besants d'argent ; au chef du
second, chargé d'un lion léopardé de
sable. (3) |
|
de Saint-Blimont, en Picardie :
d'or, au sautoir engrêlé de
sable. (4) |
|
de Montjouvent de la Peyrouse, en
Bresse : de gueules, au sautoir engrêlé d'argent. |
|
le Mintier, en Bretagne : de gueules, à la
croix engrêlée d'argent. |
|
le Clerc de Juigné, pair de France : d'argent, à la croix de gueules, engrêlée de
sable, cantonnée de quatre aiglettes du même, becquées et membrées du second émail. |
|
Morin de Bertouville, de
la Rivière
et d'Anvers, en Normandie : écartelé, aux
1 et 4, d'or, à la
croix engrêlée de sable, qui est de Morin ;
aux 2 et 3, d'argent, à deux fasces d'azur, accompagnées de six merlettes de gueules, trois, deux et une, qui est de Sainte-Marie. Devise : Fortis, fidelisque simul. (a) |
|
de Creny, en la même province :
d'azur, à la fasce d'argent ; à la bordure engrêlée de
gueules. (5) |
|
Prévost de la Touraudais, en Bretagne :
d'argent, au sautoir de gueules, engrêlé de
sable, cantonné de quatre têtes de maure du même,
tortillées du champ. (6) (7) |
d'après le Dictionnaire encyclopédique
de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 — Télécharger
Notes de la rédaction :
1- L'auteur donne le blason échiqueté d'azur et d'argent.
2- L'auteur donne le chef de ce blason chargé de trois étoiles ; d'autres auteurs limitent le nombre de molettes à deux.
3- L'auteur orthographie le patronyme DE BONNET et donne le chef comme étant chargé d'un lion naissant, léopardé de sable, allumé et armé de gueules.
4- Alias Saint-Blimond. Certains auteurs indiquent le sautoir comme dentelé.
5- L'auteur donne le blason d'azur, à la bande d'argent ; à la bordure engrêlée de
gueules.
6- L'auteur orthographie le patronyme Provost de la Touraudais.
7- L'auteur donne également le blason de Ramade de Tansanet,
en Auvergne :
de sinople, à la
fasce engrêlée d'or que nous ne sommes pas parvenus à retrouver dans les armoriaux en notre possession.
Traduction proposée :
a- à la fois fort et fidèle. |
|